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Zen soyons zen

  • Photo du rédacteur: The Nest
    The Nest
  • 16 déc. 2019
  • 2 min de lecture

Apprendre à lâcher prise...


Je venais d’être embauchée, je devais envoyer cette communication à l’ensemble de l’entité. Je ne me souviens plus de quelle communication il s’agissait, mais elle était importante pour moi. Je n'avais pas le droit à l'erreur. J’avais tout préparé, tout relu, mille et une fois. Puis l’impensable est arrivé. Par mégarde, j’ai appuyé sur le bouton « envoi ». La communication, le brouillon de ma communication devrais-je dire, a été envoyé à l’ensemble du personnel. Ce jour là, j’ai juré haut et fort (ce qui ne m’arrivait que très rarement !) dans l’open space, si bien que tout le monde s’est retourné vers moi en me demandant ce qui se passait. Même mon chef est sorti de son bureau. Ils avaient reçu la communication, aucun d’entre eux n’avaient remarqué que c’était un brouillon, ça leur paraissait très bien... Au fond, ce n’était pas si grave...


On peut se monter buté, on peut se montrer entêté. On peut penser qu’à s’y prendre à multiples reprises, on finira par y arriver. Il est vrai que ça fonctionne dans certains cas. Seulement, dans d’autres, il faut reconnaître qu’on n’y parvient pas et savoir lâcher prise. Lâcher prise pour y revenir plus tard avec des solutions nouvelles, lâcher prise définitivement pour passer à autre chose.

S’accrocher peut être très douloureux, bien plus que lâcher prise.

Alors que je préparais cet article, j’ai découvert un exemple que j’ai eu envie de partager avec vous. Un professeur décide d’enseigner une leçon différente à ses étudiants, une leçon de vie. Il tient une bouteille à la main (certains disent un verre). Il leur demande combien pèse cette bouteille. Les étudiants essaient de deviner en énonçant des poids différents. Il leur dit qu’il ne sait pas, il ne saura qu’une fois la bouteille pesée.

Puis il demande à nouveau aux étudiants ce qui se passera s’il tient la bouteille quelques minutes, une heure, 24 heures. Les étudiants répondent d’abord rien pour la première, puis de la douleur qui surviendra et qui sera de plus en plus vive au fur et à mesure des heures, à en paralyser la main. Le professeur acquiesce, en leur faisant remarquer que sur tout le long, le poids de la bouteille ne changera pas...

Il se passe la même chose avec nos relations, nos problèmes, notre travail, etc. Au départ ça nous paraît léger, tenable. Puis au fur et à mesure que nous nous accrochons, non pas qu'ils s'amplifient, mais ils nous paraissent de plus en plus lourds... 

Je vous laisse méditer là dessus, non pas que je sois en manque d'inspiration pour la suite. Mais je pense que cette leçon de vie mérite que chacun l'interprète à sa façon.

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