Fais la différence, rends service

Cher(e) toi,

Tu l’as sans doute remarqué au fil des lettres, je t’ai beaucoup poussé à l’introspection. Aujourd’hui, j’aimerais te confier un trésor qui te mène vers les autres : fais la différence, rends service.

De toute mon enfance, j’ai vu ma mère, mes grands-parents parents venir en aide aux autres. Je l’ai d’ailleurs évoqué dans un précédent article du blog, cela ne me plaisait pas toujours, en particulier lorsque ceux à qui ils donnaient abusaient de cette générosité. Même dans ces conditions, ils continuaient à donner, rendre service, encore et encore. Ils aimaient ça.

Ca devait être contagieux, car dès que j’ai pu commencer à aider les autres, je l’ai fait. Ce n’est qu’une fois après l’avoir fait que j’ai compris ce sentiment qui pouvait les animer et leur donner envie de recommencer.

Ici, je fais surtout référence à l’aide qu’on apporte à la communauté, le service pour le bien commun, plus que le service que tu peux rendre à ton voisin en lui donnant de la farine parce qu’il n’en a plus, ou de l’aide que tu apportes à ton collègue, ton camarade lorsque celui-ci est en difficulté sur un projet. Bien entendu, aider ses proches c’est tout aussi important !

Tu as sans doute des activités que tu apprécies, des centres d’intérêt qui te tiennent à cœur. Comment peux-tu les combiner avec des activités qui servent le bien commun ? Tu aimes l’océan, la mer, pourquoi ne pas faire quelques heures de nettoyage des plages si tu en as l’occasion, ou des actions de sensibilisation pour garder les plages propres ? Tu aimes coudre ? Je me souviens d’une action de l’Unicef Paris qui consistait en la vente de poupées cousues main. Ces dernières étaient ensuite vendues, les fonds recueillis servant pour les actions de l’association. Quel que soit ce que tu aimes faire, tu pourras trouver un lieu où tes centres d’intérêt, tes compétences peuvent servir pour le bien d’autrui. Et je ne peux que t’y encourager.

Cela requiert du temps, certes. C’est souvent ce qui nous manque ! Combien de fois ai-je entendu « j’aimerais faire du bénévolat mais je n’ai pas de temps ». Je le comprends. Dans ce cas, pourquoi ne pas démarrer par une heure et si cela est possible, augmenter progressivement la durée, la fréquence...

Il y a tant de gens à aider, tant de causes à soutenir, qu’une certaine régularité serait idéale. Cela dit, si tu parviens à consacrer quelques heures par an, ce sera déjà un bon début. Imagine, si chacun de nous consacrait a minima 1h de bénévolat par an...

Ne néglige pas les petits commencements!