top of page
  • Noir Facebook Icône
  • Black Instagram Icon
  • Black Pinterest Icon

All born with a basic goodness

  • Photo du rédacteur: The Nest
    The Nest
  • 22 avr. 2018
  • 2 min de lecture

Comme dirait quelqu’un, mes doigts ont toujours envie d’écrire. En ce moment mon inspiration est ma plus grande ennemie. Plus je la cherche, plus elle se fait attendre. J’ai beaucoup d’idées en tête, plusieurs fichiers ouverts avec des articles entamés, peu finalisés... Au cours de mes pérégrinations, je suis tombée sur des citations de Anne Frank. J’ai particulièrement aimé celles-ci qui se prêtaient parfaitement à une situation que j’ai vécue récemment.


« Human greatness does not lie in wealth or power, but in character and goodness. People are just people, and all people have faults and shortcomings, but all of us are born with a basic goodness. »

« Je crois encore à la bonté innée des hommes. Il m'est absolument impossible de tout construire sur une base de mort, de misère et de confusion, je vois comment le monde se transforme lentement en un désert, j'entends plus fort, toujours plus fort, le grondement du tonnerre qui approche et nous tuera, nous aussi, je ressens la souffrance de millions de personnes et pourtant, quand je regarde le ciel, je pense que tout finira par s'arranger, que cette brutalité aura une fin, que le calme et la paix reviendront régner sur le monde. »

Je pense que si j’avais aimé lire, j’aurai sûrement pris énormément de plaisir à lire le journal d’Anne Frank. Je trouve ses mots d’un réel optimisme surtout vu les circonstances dans lesquelles elle les a écrits. Tout comme elle, je crois fermement en la bonté des hommes.


Mercredi dernier en allant au travail, une dame âgée est tombée sous mes yeux. Je suis allée lui porter assistance. Elle était tombée sur la tête et saignait, les branches de ses lunettes s’étaient brisées dans la chute. J’avais du mal à la relever et le peu de piétons qui passaient par là ne s’arrêtaient guère. Je lui ai proposé d’appeler les secours, mais elle a refusé, en me disant que ce n’était pas la première fois qu’elle tombait. Alors que je peinais à la soutenir, une autre dame, elle aussi âgée, est arrivée et nous a aidées.

Je devais partir, mais je ne pouvais pas la laisser comme ça. Je lui ai demandé si elle avait quelqu’un chez elle pour l’aider, ou au moins l’accompagner voir un médecin si jamais elle venait à aller mal. Elle était seule et venait de déposer son fils handicapé... Puis nous lui avons demandé où elle habitait et l’autre dame s’est proposé de la raccompagner chez elle.

Je les ai regardé partir, bras dessus, bras dessous et j’ai repris le chemin vers le bus.


En attendant mon bus, j’ai repensé à ce qui venait de se passer. Une partie de moi était focalisée sur la tristesse que m’inspirait la situation de cette femme âgée vivant seule avec son fils handicapé. Elle devait s’occuper de ce dernier alors qu’elle même avait une santé a priori fragile. Et l’autre partie était heureuse et rassurée de savoir que l’individualisme ne l’a pas complètement emporté sur la solidarité.

Oui, je crois fermement en la bonté de chacun !

Comments


© 2018 The Nest. Créé avec Wix.com

bottom of page