Départ en vacances
- The Nest
- 19 août 2018
- 3 min de lecture
J’ai une habitude que j’ai acquise au fur et à mesure des années.
Quand je dois voyager, je ne sais pas comment je m’y prends mais je finis toujours par faire ma valise au dernier moment. Au point de ne pas dormir de la nuit. Plus le séjour est court, plus il y a de chances que je passe du temps à faire ma valise.

Tout est matière à réflexion : le choix des vêtements, je me dis : et si je sors, une seule paire de chaussures ce n’est pas suffisant ; le contenu de la trousse de toilette : mon sac de liquides est plein mais je n’ai même pas encore mis ma crème de nuit. Je vais prendre une plus petite bouteille pour mon sérum, je n’ai pas besoin de tout ça... bref toutes ces questions existentielles de fille, y répondre prendre du temps, les solutionner tout autant ; c’est donc ainsi que je me retrouve, une fois ma valise enfin bouclée, à constater qu’il ne me reste que 2h à dormir! Bon... je vais me coucher. Le temps de trouver le sommeil, il ne reste qu’une heure avant le lever. Une fois que je commence à m’endormir, le réveil sonne! Je ne comprends pas, j’ai à peine fermé l’œil, ca ne peut déjà pas être l’heure de se lever...
Pour ces vacances, j’avais un objectif, faire une nuit complète. Une précision quand même qui a toute son importance pour la suite, ce n’est que la veille vers 21h40 que j’ai commencé à regarder les horaires de vol! Autant vous dire que c’était déjà un peu mal parti pour la nuit de 8h. Je donnais rendez-vous à mes compagnons de voyage pour 6h du matin...
Il fallait encore que je fasse mon masque de visage (bah oui, pour faire de la place dans ma trousse de toilette, qui paraît-il est énorme, impressionnante, aux dires de ceux qui l’ont vue! A cela je réponds, elle est de taille normale!!).
En fait j’étais super fière de moi, il était 22 heures, ma valise était bouclée, fermée à clé. J’avais encore quelques broutilles à faire dont ce fameux masque. Toutes ces petites broutilles mises bout à bout, ca m’a menée jusqu’à minuit. J’ai commencé à sourire à la situation en me disant, décidément, tu le fais exprès! Mais au moins tu auras 5 heures de sommeil.
Au bout de quelques longues minutes, je gigotais encore dans mon lit. Je ne dormais toujours pas! Subitement j’ai eu une idée : et si je changeais mon sac de cabine pour le sac à dos! Me voilà donc levée, à aller chercher de quoi me surélever pour descendre mon sac à dos, aller voir si tout le contenu du sac que j’avais prévu jusque-là pouvait rentrer dans le sac à dos. Hmmm, non! Et me voilà en train de re-transvaser tout dans le sac de départ. Ah tiens, pendant que j’y suis, je vais en profiter pour ranger le linge que j’ai lavé. Et pendant que j’y suis encore, si je changeais aussi de sac à main, je vais prendre le marron, il va avec tout, le orange, ça peut vite jurer en fonction de ma tenue...
Et pendant que je fais tout ça, le temps ne s’est pas arrêté ! Non il continue de passer...
Retour au lit 1h09! Définitivement je vais finir comme toutes mes veilles de voyage, à ce rythme, il est fort probable que je ne ferme pas l’œil de la nuit. Cette idée me fait sourire, à nouveau, qui plus est compte tenu de l’objectif que je m’étais fixé. Essayons quand de dormir, me dis-je.
Je me tourne, me retourne. J’ai mal au dos. Je m’étire, je recouche. Cette fois j’évite de regarder l’heure, trop stressant.
En définitive, je pense avoir dormi au moins une heure, avant de me réveiller à nouveau: 4h35, forcément! Je me suis levée, au lieu d’attendre 5h! Et voilà une énième nuit blanche de départ en voyage que je viens de passer.
Est-ce le stress, ou une excitation à l’idée de partir, je n’en sais rien. Ce que je sais en revanche c’est que je déteste les vols tôt le matin!
Un jour je suis partie avec maman, le vol était prévu l’après-midi, on a pu prendre le petit-déjeuner, prendre notre temps, peut-être un peu trop d’ailleurs, nous sommes arrivées soit disant 5 minutes après la fermeture de la dépose-bagages (en réalité, le guichetier a fait du zèle, il restait encore 5 minutes, nous avions été mal orientées par ses collègues, ce qui nous a fait perdre du temps !)
Conclusion de l’histoire, je devrais me faire à l’idée que les nuits qui précèdent les voyages seront des nuits blanches! A moins de faire ma valise l’avant-veille et de m’activer au point de m’épuiser et pouvoir tomber raide de sommeil. Très sincèrement, je n’y crois pas vraiment...
Ah ah ah ah dans quelques années, je suis sûre que tu repenseras à mon article!!
Ah, je me rappelle bien ces disputes interminables entre Alex et toi, juste à avoir lu le blog, je déteste encore plus la vaisselle