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Et voilà, c'est terminé

  • Photo du rédacteur: The Nest
    The Nest
  • 3 sept. 2018
  • 4 min de lecture

« Finies les vacances,

On s'est bien amusés

On en a tous bien profité

On a de la chance,

N'ayons pas de regrets

Mais maintenant, il faut rentrer... »

S’il existait deux premiers jours de l’an dans l’année, le second serait sans doute celui-ci, le jour de la rentrée.

Le mois de juillet marque le début de la période de vacances. D’abord timidement, en les départs se font en début de mois, puis de plus en plus massifs à partir du 14 juillet. L’ambiance est plus légère, un peu comme le temps, les au-revoir donnent l’impression qu’un cycle se termine. On se dit « A la rentrée », comme on se dit « à l’année prochaine » en fin d’année.

En août tout tourne au ralenti, les départs se font encore plus massifs, les bureaux se vident, les transports se vident (même le RER prend congé...), Paris se vide. Tout ce qu’on prévoit de démarrer est remis à la rentrée, c’est comme si on repartait sur des nouveaux objectifs, de nouvelles résolutions, comme en début d’année.

Fin août, il commene à flotter comme un autre air, les listes n'en finissent plus, listes de fournitures, listes de livres, liste d'activités, et j'en passe... On se remet petit à petit au rythme scolaire, on se couche moins tard. Et du jour au lendemain, sans même qu'on s'en rende compte, septembre est arrivé. Quand on prend ses vacances en août, ce passage est encore plus brutal.

« ...Finies les vacances,

Il faut se préparer

Dans quelques jours, c'est la rentrée

On a de la chance

Car on va retrouver

Les copains qui nous ont manqué »


Saviez-vous que ce phénomène de rentrée est typiquement Français? Je n'ai réellement pris conscience de cela qu'il y a quelques années aux côtés d'anglo-saxons qui découvraient le phénomène de " the rentrée".

La rentrée c'est comme une une nouvelle année démarre... On repart sur un nouveau cycle.


Le jour de la rentrée c'était sans doute mon jour préféré de l'année scolaire. Je le vivais comme Elle Woods le jour de son premier cours à Harvard, à savoir avec enthousiasme! Mes deux seuls plaisirs résidaient dans le fait d'avoir des affaires toutes neuves et de pouvoir les essayer dès le premier jour : un sac à dos tout neuf, une trousse, plusieurs beaux de stylos de couleur (dont il ne restait que la moitié au bout d’une semaine), de beaux cahiers, de beaux classeurs, des vêtements et chaussures neufs; et dans le fait de retrouver les camarades de classes que je n'avais pas vu de toutes les vacances.

De plus, la semaine de reprise était peu intense, il n’y avait pas encore de devoirs. Il est vrai que certains profs zelés s’amusaient à nous coller des contrôles inattendus, ou donner des devoirs dès la semaine de la rentrée, mais ça restait marginal.

Des souvenirs de rentrée, je n'en pas de réellement marquants. Quoique...


J'entrais en 1ère. J’étais arrivée le samedi. Nous avions fêté l’anniversaire de mon frère et l'après-midi nous sommes allés en repérage du trajet pour le lycée, ainsi que les dernières courses de rentrée.

Le dimanche soir, pendant que nous discutions de tout et de rien, une de mes cousines a mentionné dans la conversation le fait qu’il s’agissait d’un établissement de filles. Mon sang n’a fait qu’un tour. J’avais cru mal entendre. En fait, nous étions 2 à le penser. Un lycée de filles, tu as dit ? C’est une blague ? Pourquoi ? Et pourquoi personne ne nous l'a dit avant? Qu’est-ce qu’on a fait pour mériter ça?! Ma cousine avait été dans cet établissement et s’y était plu. C’est donc tout naturellement qu’elle a pensé que nous aussi nous y plairions, le fait que le lycée soit 100% féminin relevait du détail pour elle... D’emblée, ça ne nous attirait pas... En même temps, nous n’avions pas d’autre choix.

Le lundi de rentrée, après le RER A, le RER B, puis le bus, nous étions enfin à l’école. C’était un établissement catholique, mixte au primaire et exclusivement féminin dès le collège.

Première surprise, nous étions peu nombreuses, une petite vingtaine par classe. Quand on sort de classes de 50 minimum, ça fait un choc terrible. Si certains y voyaient suivi plus rapproché, moi tout ce que j’y voyais c’était encore plus de chances d’être interrogée. Nouvelle élève, forcément devant, premier banc pour moi, pile en face du bureau du prof, tout ce que j’ai toujours adoré. Passé du dernier au premier banc, un second choc. Cette année là, dans la classe, nous étions 3 nouvelles dans le lycée, toutes les autres avaient fait leurs classes dans l’établissement, elles se connaissaient déjà. Dès la première récré, il y avait déjà des petites querelles entre les filles, l’une d’elle s’est même terminée en véritable crêpage de chignon. Comment ça a avait commencé ? Juste un regard mal interprété, la tête d’une nouvelle qui ne revenait pas à une de mes camarades de classe et voilà, la bagarre était partie. Je me demandais où j'étais tombée ? En tout cas, cet épisode a au moins eu le mérite d’être divertissant... 


Et voilà, c’est terminé, la série Babillages d’été s’achève ici.

Mais le Nid reste ouvert, continuez d’y faire un tour, pour lire, relire les articles. N’hésitez pas à vous inscrire pour recevoir la newsletter, ou suivez le Nid sur Facebook, Instagram, pour les nouvelles.

Très bonne rentrée à tous!


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