Les étapes de la construction
- The Nest
- 21 mars 2018
- 5 min de lecture
Chroniques de la construction du Nid (2/3)
Comment concrétiser mes idées, quelles étaient les étapes d’après ? Je ne voyais qu’une succession de points d’interrogation...

S’il y a une chose dont je me suis rendu compte a posteriori, c’est que rien ne s’est fait dans un ordre logique.
J’ai suivi mon instinct, j’ai été à l’écoute de ma créativité, notant toutes les idées qui me venaient à l’esprit, y compris celles qui d’emblée me paraissaient les plus saugrenues. Aucun filtre, aucune autocensure !
Le premier billet
Un soir, j’ai été inspirée, je me suis mise à écrire le premier article. Il s’agissait de l’objet de mon blog, l’introduction, celle-là même que vous retrouvez dans la rubrique « A propos ».
J’étais curieuse de savoir l’accueil qu’elle recevrait, j’avais envie d’être rassurée sur le fait de poursuivre ce projet, alors je l’a fait lire à quelques personnes : celles qui m’avaient encouragée initialement et celles qui m’apporteraient un autre regard critique. C’était un exercice difficile, inconfortable. Je n’étais pas très à l’aise à l’idée de confronter ce que j’avais écrit au regard critique des autres. Mais en même temps, la perspective de savoir que ma prose pouvait plaire, susciter de l’intérêt était vraiment excitante ! J’ai ressenti cet inconfort, mêlé d’excitation encore plus vivement le jour où j’ai fait lire mon introduction à une amie.
Face à moi, elle parcourait l’article. Pendant ce temps, je lisais les expressions de son visage: elle était concentrée, souriait, elle était dedans... J’avais face à moi un échantillon des émotions que je souhaitais que suscite mon blog. Plus que jamais, ça faisait du sens de poursuivre.
Malgré cela, je ne me sentais pas plus à l’aise pour les futurs articles. D’ailleurs, en ce moment même, à la seule pensée que d’autres (que moi) parcourent ce billet, je ressens comme une boule au ventre. A vrai dire, la seule chose qui me donne ce semblant de confiance, c’est de me dire que je reste authentique de bout en bout.
Le vide
Après cet article, il y a eu un vide, je ne savais pas comment continuer. Initialement, je pensais confier la création de mon site à un de mes cousins, mon « IT guy ». Seulement, il a pris un mois de vacances, voire plus d’ailleurs (quand je pense qu’on dit des Français qu’ils ont beaucoup trop de jours de congés...) ! Au vu de ma patience légendaire, je n’allais pas attendre mi-mars pour avoir une ébauche de site, d’autant plus que j’étais déjà sur les starting-blocks ! Pour autant, je n’ai rien fait, j’ai remis à plus tard, sûrement en me disant que ça se ferait tout seul.
Des logos, un logo
Un soir dans mon lit, avant de me coucher, j’ai eu un éclair de génie, je me suis mise à faire des ébauches de mon futur logo. Au passage, dessiner avec son doigt sur un smartphone, mauvaise idée, ce n’est guère pratique ! Je me suis endormie très tard ce soir-là, souriante et fière d’avoir avancé sur mon nouveau projet. Par contre quand je me suis réveillée le lendemain, éreintée et cernée, je faisais moins la fière...
Mon logo de ce jour-là a connu bien des évolutions avant d’arriver à sa version finale.

Là aussi, je l’ai testé auprès d’un panel : certains l’ont trouvé super, d’autres n’ont pas été emballés, d’autres encore se sont tout simplement demandé ce que c’était quand ils ont dû choisir le logo qu'ils préféraient ! Je me suis sentie comme une artiste qui expose son œuvre pour la première fois aux yeux du public et qui attend qu’ils y adhèrent. Autant de moments où je me suis sentie vulnérable, où j’ai eu envie de rebrousser chemin en pensant : en fin de compte, j’arrête tout, je n’ai pas envie d’entendre dire « je n’aime pas », j’ai envie qu’on aime ce que j’ai crée, je veux que tout le monde me dise c’est très bien!
Oui, il y avait nettement de quoi faire machine arrière ! Car quoi qu’on en dise, quand on crée quelque chose, d’une manière ou d’une autre c’est pour que ça plaise, et pas qu’à soi !
Une fois que j’avais passé ce cap, que je commençais à me dire : « si ça ne plaît pas ce n’est pas grave, au moins j’aurais eu le mérite d’avoir essayé et éprouvé une certaine fierté... », ça allait beaucoup mieux.
Une autre idée de logo m’a d’ailleurs été proposée. C’était une très belle image. Mais il y avait un MAIS... J’ai finalement dit non, parce que même si mon logo avait ce côté amateur,
il était le fruit de mon imagination, il illustrait la simplicité que je cherchais à incarner au travers de mon blog, il avait une histoire et c’est ça qui comptait !
Si j’avais accepté un autre logo, je ne serais pas ici à vous raconter l’histoire du logo « Nest».
Résumons les choses : j’avais un titre, un article d’introduction validé par un échantillon de fans futurs lecteurs, un logo, plus ou moins validé, et après ? Attendre le 14 mars pour commencer à aborder l’aspect création de site avec mon IT guy ? Impossible ! Ma patience n’attendrait pas jusque-là... En même temps, je n’avais pas envie de me frotter à la création d’un site, ça me paraissait bien trop complexe, chronophage, en d’autres termes, ce n’était pas mon boulot ! A nouveau, j’ai remis ça à plus tard...
Les rubriques, images et couleurs
Mon focus s’est alors porté sur les rubriques, illustrations, couleurs que je voyais sur le site.
Avec le nom du site, les rubriques me sont venues presque naturellement : babillages et pépiements, gazouillis, la question. Il fallait que tout cela tourne autour du champ lexical des oiseaux. Je voulais voir des oiseaux, je voulais voir des couleurs, des couleurs douces en particulier !
En fait tout s’enchaînait, j’y prenais de plus en plus de plaisir. J’avais une envie croissante et de plus en plus pressante de voir les choses se concrétiser, VITE. Je n’imaginais pas voir se périmer tout ce que j’avais déjà réalisé. J’ai donc décidé d’être moi-même l’IT girl et de m’attaquer à la création du site.
La création du site

C’était définitivement le plus gros morceau. J’y ai passé plusieurs soirées. Mon souci du détail n’a jamais été aussi exacerbé. Combien de fois j’ai pesté parce que je n’arrivais pas à faire ce que je voulais ! Combien de fois j’ai eu envie de jeter l’éponge ! Je ne parle pas des moments de solitude devant mon ordinateur à rechercher des fonctionnalités ! Mais j’avais mis tellement d’énergie, tellement de moi dans ce projet que je ne pouvais pas abandonner là. Je refusais de me laisser abattre par les difficultés et mon manque d’expérience, je devais continuer. Et c’est ce que j’ai fait. C’est grâce à cette persévérance que vous pouvez lire ce long et interminable billet sur mon nouveau blog !
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