NON aux sacrifices, OUI aux choix
- The Nest
- 14 mars 2021
- 3 min de lecture
La journée internationale du droit des femmes était le 8 mars. Sur le Nid, j'ai décidé de la prolonger pour toute la semaine!
J'ai commencé ce billet il y a plusieurs semaines déjà. Je l'ai écrit, réécrit, puis mis de côté, avant d'y revenir pour le réécrire intégralement. C'est un thème délicat et sujet à polémique. Je vous en livre ma vision, tout en imagination, en quelques miettes.

J’ai sacrifié ma carrière pour mes enfants. J’ai sacrifié ma vie de femme pour mes enfants. Je me suis sacrifiée pour... Etc.
Ces phrases vous sont familières ?
Peut-être les avez-vous même déjà dites, peut-être l’avez-vous déjà pensé, peut-être l'expérimentez vous en ce moment!
Le mot « sacrifice » pour moi implique une perte, une privation. Je le subis, il m’est imposé. Je le vis mal.
Quand je pense sacrifice, je pense systématiquement à ce à quoi j’ai renoncé. Et la frustration va grandissante.
J’ai envie de « réussir » dans plusieurs domaines de ma vie, si ce n’est dans tous les domaines, tout en conservant des standards élevés. C’est ambitieux. Mais je suis une Wonder Woman, je peux le faire ! C’est l’histoire que je me raconte.
Et si je redescendais un peu sur terre... Oui, je suis une femme forte, mais le corps a ses limites, je dois composer avec.
Autrement dit, je vais devoir renoncer à certaines choses, du moins les faire différemment. Renoncer, certes ! Mais pas n’importe comment.
Renoncer, mais pas n’importe comment ! Cette renonciation, doit être un choix. Un choix éclairé, fait en pleine connaissance de cause, de manière consentie.
Si je choisis de me consacrer à ma carrière, c’est du temps que je ne passerais pas avec mes enfants. Je dois être confortable avec cela. A ce moment, lorsque je serais amenée à passer du temps avec mes enfants, je ferais en sorte d’être entièrement présente (corps et esprit) afin de profiter pleinement du moment.
D’autres trouveront toujours à redire sur mes choix, par rapport à la vie qu’ils ont envie de mener, par rapport à l’éducation qu’ils ont reçue, ou aux standards qu’ils se sont imposés. Rien ne m’empêche d’avoir des standards différents des leurs et mener de ce fait une vie différente de la leur.
Au fond, ce n’est pas tant mon propre regard qui me donne cette impression de faire des sacrifices, qui me sont plus ou moins supportables, que le regard que les autres portent sur moi, mes choix : c’est une mauvaise mère (épouse) parce qu’elle passe beaucoup trop de temps au travail. C’est une mauvaise mère parce qu’elle ne s’investit pas dans les activités de parents à l’école. Etc. Je le disais dans les Trésors des lettres de l’Avent, ce qu’on voit n’est pas toujours ce qui est.
Je pense qu’une heure ou deux, de qualité, de dévotion, valent mieux qu’une journée entière l’esprit ailleurs...
Arrêtons les sacrifices, faisons des choix.
Il est évident que je ne pourrai pas tout faire. Le corps a ses limites, l’esprit également. Je devrais sans doute revoir, ajuster mes objectifs et ambitions en conséquence. Dépasser le regard, les critiques des autres par rapport à ces choix pourra se révéler un défi. Mon focus devra être sur un point: ai-je fais de mon mieux ?
Arrêtez de faire des sacrifices, faites des choix.
Que chaque choix vous apporte du plaisir, qu'il ne soit pas vécu comme une contrainte. Dès lors que l’impression de contrainte deviendra plus forte que le plaisir, alors, il sera temps de remettre en question vos choix.
Pour chaque choix que vous ferez, faites en sorte d'agir en étant toujours présent, corps et esprit, afin de profiter pleinement de chaque moment.
PS: le thème du jour s'adresse au public féminin, en effet, car le période s'y prête. En lisant bien, vous vous rendrez compte qu'au final, ce message est universel et vaut dans bien des domaines.
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