Petite bête, grosse bête
- The Nest
- 10 oct. 2018
- 3 min de lecture
Vous vous souvenez, il y a quelques temps, je disais que lorsque je manque d’inspiration, je raconte des bêtises. En ce moment, ma seule inspiration consiste en rechercher le moyen de parvenir enfin à me coucher plus tôt le soir...
Cependant, étant donné que j’avais envie de poster quelque chose, je me suis dit pourquoi ne pas raconter ma petite aventure de la soirée !

Ce matin en ouvrant ma fenêtre, et mes volets, j’ai eu l’impression d’avoir vu quelque chose bouger. Il faisait noir, j’étais à moitié réveillée, j’avais dû mal voir.
Une fois les volets ouverts, avec la lumière du jour, j’ai pu voir cette chose que j’avais vu bouger. Il y avait réellement quelque chose : une énorme araignée. J’ai laissé la fenêtre ouverte, en me disant qu’elle s’en irait...
Ca vous arrive aussi de laisser quelque chose en suspens en vous disant que ça se fera tout seul ?
Lorsque j’ai quitté la maison une heure plus tard, dans ma chambre, plus d’araignée, elle était partie ! Oui, il suffisait juste de laisser les choses se faire toutes seules.
Ce soir en rentrant, au moment de fermer mes volets, mais que vois-je ? Un nouvel objet décoration à côté de ma tête de lit. Un objet non sollicité : l’araignée même que j’avais laissée ce matin à ma fenêtre! Mais comment avec tout ça a-t-elle pu manquer la sortie !! Il n’y en avait qu’une pourtant ! Un cri étouffé ! Pour être plus précise, ce n’était pas vraiment un cri étouffé, c’était un vrai cri, mais j’ai la voix cassée, alors en sortie, on aurait dit un cri étouffé...
J’ai rouvert les volets que je venais à peine de fermer, en me disant, elle partira toute seule. Réflexion faite, elle venait de passer les 10 dernières heures au chevet de mon lit, autant dire que c’était plus qu’illusoire de se dire qu’elle sortirait au milieu des deux volets à moitié ouverts en 5 minutes.
Eurêka, l’insecticide ! J’avais de l’insecticide dans mes placards ! Armée de mon arme de destruction massive, me voilà pulvérisant la bête, très généreusement (au moins le quart du vaporisateur). Croyez-le ou non, elle était tellement énorme qu’elle n’a pas succombé à l’insecticide : elle a simplement perdu son pouvoir de se déplacer comme le font les araignées. Encore un coup de pschitt, puis 2, puis 3. J’ai voulu la ramasser avec des mouchoirs, elle bougeait encore, je me suis mise à crier de nouveau (avec ma voix de crapaud du moment) en même temps que j’essayais de la ramasser. Autant dire que ça ne facilitait pas les choses, de crier et de sautiller en même temps pour ramasser la bête. Je suis retournée chercher la bombe, encore quelque pschitt ! Là je venais de l’achever. Et rebelote, des mouchoirs, des cris, de petits sauts pour la ramasser... Non finalement du papier, pour la faire glisser dessus, c’était beaucoup mieux ! Fin de vie pour l’araignée.
Quand je pense que toute ma vie on m’a appris et répété que la petite bête ne mange pas la grosse... Encore une fois, croyez-le ou non, cette araignée, elle était vraiment énorme... Au passage, elle n’a pas succombé à la dose de pschitt que je lui ai assenée du premier coup, alors que moi au bout de la moitié, je toussais déjà !! Et vu tout ce que j’ai ingurgité, il y a des chances que je garde la voix enrouée quelques jours encore ! Alors, c’est qui la petite bête dans l’histoire ??
#leschroniquesdunid,#miettesdevie
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