Qui es-tu, le bilan

La semaine s’achève et avec elle la série « Qui es-tu? » de ce calendrier de l’Avent 2021. Je suis très curieuse d’en savoir davantage sur tes réflexions, est-ce que ces questions t’apportent quelque chose, est-ce que cela suscitent des prises de conscience chez toi? Que penses-tu du résultat de tes analyses et introspection. Je serais ravie de lire, écouter tes commentaires à ce sujet dans la section commentaire pour ce que tu serais prêt à partager avec les autres lecteurs, ou directement par mail privé (pour cela, cherche l’hirondelle sur le site, elle enverra ton courrier directement vers moi)!

Pour cette fin de série, je te propose une version bilan de la série, ainsi que quelques pistes pour aller plus loin.

Qui es-tu?

C’est une question très courte quand on y pense! 3 mots très courts. Pourtant, si je te pose la question, la réponse n’est pas si évidente que ça. Tu vas certainement prendre le temps de réfléchir avant de me répondre, tu vas choisir tes mots avec précaution; en fonction des circonstances, des interlocuteurs, des enjeux, tu es susceptible de te montrer sous un jour différent. Si tu es à une réception mondaine ou à un entretien d’embauche, ta façon de te présenter sera sans doute différente. Pour chacune d’entre elle, tu revêtiras un masque, un costume différent. Et c’est naturel. Ce qui compte c’est d’être conscient des masques et costumes que tu portes au moment où tu les portes, de savoir à quels moments tu ressens le besoin de les mettre, pour quelles raisons tu t’en sers, et de savoir qui tu es réellement au naturel. De ce fait, tu es moins influençable, tu sais quand mettre un masque et quand le retirer.

Qui es-tu?

Répondre à cette question nécessite également de regarder au fond de toi, ton histoire, tes expériences, les plus belles comme les plus douloureuses, le(s) bagage(s) que tu transportes, tes valeurs, tout ce qui fait de toi la personne que tu es aujourd’hui. Cela ne veut pas dire de ressasser le passé, loin de là. Il s’agit surtout d’en être conscient et de l’accepter. C’est évident, tu ne peux plus le changer. En revanche, tu vis dans le présent, et il ne tient qu’à toi de lui donner l’orientation que tu souhaites.

Je pourrais partager de nombreuses théories qui parlent de la connaissance de soi, me lancer dans des démonstrations philosophiques interminables, etc. Ça restera théorique et je doute que cela te finisse par te parler véritablement… Alors je vais te parler de mon expérience.

Jusqu’à l’année dernière, je n’avais jamais pris réellement le temps de me questionner sur qui j’étais (aussi bien en surface qu’en profondeur). Répondre à la question qui es-tu se résumait pour moi à mon nom, prénom, parcours (scolaire, professionnel), mes qualités, mes défauts, un petit peu de mes origines, un petit peu de mon histoire. Il s’agissait essentiellement de ce qu’on pouvait voir en surface. Pour moi, le passé était passé, à quoi bon revenir là-dessus? Je ne pouvais pas dire, je ne sais pas qui je suis, car j’ignorais alors ce qu’il y avait réellement derrière cette phrase. Après tout, qui dirait qu’il ne se connait pas? Cela semble tellement insensé! Ce n’est qu’une fois que tu te mets à t’interroger sur le sujet, à prendre la question dans son intégralité que tu te rends compte de ton ignorance.

Lorsque j’ai effectué mon expédition pour mieux me connaître, cela m’a complètement ouvert les yeux.

J’ai pu comprendre pourquoi j’étais sensible à tels comportements et pourquoi tels autres comportements me choquaient. Lorsqu’une personne me disait quelque chose et que je le prenais mal (dit autrement, je le prenais personnellement), j’étais capable de cerner si c’était parce que la personne avait utilisé des mots blessants, ou alors c’est parce que cette façon de s'exprimer, ces mots venaient toucher mes vulnérabilités.

Aujourd’hui, je suis plus à même de détecter quand c’est mon égo qui parle dans certaines situations. Je suis moins effrayée par le rejet, j’éprouve moins de difficultés à montrer et exprimer mes émotions. Je pourrais continuer encore longtemps sur les bénéfices qu’il y a à savoir qui tu es, mieux te connaître.

Quand tu te connais, tu sais quelles sont tes limites, tu sais davantage ce que tu veux, ce dont tu as besoin, tu es plus susceptible de savoir ce qui est bon pour toi et ce qui l’est moins. C’est un apprentissage de toute une vie.

J’ai encore beaucoup à apprendre sur moi, et j’aime me dire qu’il y a encore des choses à découvrir en moi, sur moi. Il n’est jamais trop tard pour commencer, ni trop tôt d’ailleurs!

Et si jamais tu te dis que tu te connais déjà très bien. Certes. Je te dirais quand même que tu as encore à apprendre sur toi. Et d’ailleurs, il est possible qu’avec le temps, les expériences, certains aspects de ta personne aient évolué entre temps. Ce n’est jamais perdu de se re-interroger sur le sujet.

Si cet article est le premier du calendrier de l’Avent que tu lis, je t’encourage à reprendre du début pour découvrir toute l’exploration qui t’aidera à te découvrir, ou te redécouvrir.

Pour aller plus loin

Capitaliser sur ton entourage

Au cours de ces derniers jours, je t’ai surtout invité à te questionner toi-même: qui tu es, tes valeurs, ton caractère. Pour aller plus loin, il serait tout aussi intéressant de te tourner vers ton entourage pour leur demander comment ils te perçoivent, ce qu’ils diraient de toi. Et voir dans quelle mesure cela correspond à ce que tu te dis. C’est une autre façon de voir aussi les masques et costumes que tu portes avec les autres.

Mieux connaître ton corps

En outre, je me suis principalement focalisée sur l’introspection, ce que tu as dans la tête, dans le coeur. Il va de soi que mieux se connaître passe aussi par le corps (connaître ses capacités physiques, son apparence, ses goûts, etc.). C’est un exercice que tu pourrais également envisager.

Te faire accompagner

Tu peux également te faire aider par un mentor, un psy, un coach. C’est support supplémentaire qui va faciliter ta réflexion, ton cheminement.

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