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Tu ne peux pas choisir ce qui t’arrive...

  • Photo du rédacteur: The Nest
    The Nest
  • 5 déc. 2020
  • 4 min de lecture

...mais tu peux décider de la manière de réagir


Cher(e) toi,


S’il y a un trait de caractère que beaucoup de personnes me reconnaissent c’est le courage. Comme tu as pu le découvrir au travers de mes lettres, et peut-être au travers de mes articles précédents, comme beaucoup, j’ai rencontré des situations difficiles. Nous passons tous par là un jour ou l’autre. Je ne suis pas du genre à me laisser abattre, je suis plutôt de ces personnes qui prennent le taureau par les cornes.

Face à l’adversité, je me défends. A plusieurs reprises, il m’est arrivé de me battre afin que la situation prenne la direction que je souhaite. C’est courageux de se battre, mais dans le cas présent, ce n’est pas la meilleure façon d’agir. Cela revient à nager à contre-courant, ou se débattre dans l’eau pour éviter de couler. Sais-tu ce qui arrive dans ces conditions : à force de nager à contre-courant, à force de te débattre, c’est tout l’inverse qui se produit. Tu te fatigues et finis par couler. Les choses seraient pourtant différentes si tu te laissais porter par le courant. Tu te sentirais plus léger, tu serais plus calme et le courant finirait par te mener jusqu’au rivage.

C’est la même chose avec la vie. Tu ne peux pas choisir ce qui t’arrive, mais tu peux décider de la manière d’agir. Se battre pour que les événements se déroulent suivant ce que tu as prévu, comme tu l’as prévu, ne sert à rien, sinon à dépenser son énergie inutilement. Il y a tant de choses qui sont hors de ton contrôle. Le mieux est de te concentrer sur ce qui dépend de toi seul.



La maladie, la perte d’un être cher, l’échec,... ne sont pas des situations que tu choisis de vivre. Te mettre en colère ou pleurer, te plaindre ou encore transformer la situation pour le mieux, est le résultat d’un choix, conscient ou inconscient.

Une de mes tantes s’est battue contre la maladie pendant plusieurs années. De séances de dialyses en séances de dialyses, d’années en années, je la voyais de plus en plus diminuée physiquement, mais se renforcer mentalement. Elle aurait pu se laisser abattre part la maladie, se plaindre au quotidien de ses douleurs, il n’en était rien. Au lieu de ça, elle vaquait à ses occupations, dans les limites de ce que son corps permettait, elle était présente pour les autres, au point de s’oublier parfois. Elle s'employait à avoir une vie aussi « normale » que possible. J'en arrivais même à oublier sa maladie...

Cher(e) ami(e), tu n’as pas choisi d’être malade, mais tu peux choisir d’accepter la maladie, tu peux choisir de la surmonter, tu peux choisir de prendre soin de toi, tu peux choisir de profiter de la vie, tu peux choisir de donner une saveur à ta vie.

Tu n’as pas choisi de perdre un proche, mais tu peux choisir la joie après les larmes.

Tu n’as pas choisi d’être au chômage, mais tu peux choisir l’état d’esprit dans lequel tu affrontes cette situation.

Tu n’as pas choisi la solitude, mais tu peux choisir de tirer parti des bénéfices qu’elle offre.

Quelle que soit la situation à laquelle tu fais face, tu as la possibilité de choisir la manière d’y faire face. Et c’est cela qui fait toute la différence. Tu peux avoir l’impression que certains choix s’imposent à toi, mais décider d’en faire d’autres qui te rendent plus heureux.


Je terminerais cette lettre en te racontant une histoire que j’ai découverte récemment.

C’est l’histoire d’une femme qui, lassée de toutes les difficultés de sa vie, va rendre visite à sa grand-mère. Elle lui confie que sa vie est tellement compliquée qu’elle ne sait pas si elle va s’en sortir. Elle envisage d’abandonner, car elle est fatiguée de se battre en permanence. Elle a l’impression qu’une fois qu'un problème est réglé, un autre survient.

Pendant qu’elle l’écoute, sa grand-mère prend 3 casseroles qu’elle remplit d’eau.

Elle fait asseoir la jeune femme en attendant que l’eau frémisse.


Dans la première casserole, elle ajoute des carottes. Dans la seconde, elle met des œufs et dans la troisième, elle met des grains de café moulu. Elle les laisse bouillir sans dire un mot.

A bout de 20 minutes, elle éteint le feu. Elle égoutte les carottes et les met dans un bol. Elle sort les œufs et les met dans un autre bol. Enfin, elle verse le café dans un troisième bol.

Se tournant vers sa petite fille, elle lui demande :

« Dis-moi ce que tu vois ? »

Des carottes, des œufs et du café, répond sa petite fille.

– Regarde mieux et dis-moi comment sont les carottes ?

Molles ? dit la fille interrogative.

Et comment est l’œuf ?

Dur… répond-elle en le cassant pour briser sa coquille.

Sa grand-mère lui tend enfin la tasse de café et la femme sourit en goûtant à l’arôme riche du café.

– Je ne comprends pas ce que tu veux me dire ?

C’est très simple ma chérie, tu vois ces 3 éléments ont subi la même difficulté, ils ont été confrontés à l’eau bouillante, et pourtant chacun s’est comporté de manière particulière.

Les carottes fermes et fortes au départ se sont retrouvées molles et faibles.

L’œuf fragile, délicat et fluide, est devenu dur.

Enfin les grains de café ont réagi très différemment; ensemble, après avoir été soumis à l’eau bouillante, c’est eux qui ont transformé l’eau. Ils ont donné à l’adversité tout leur arôme et leur saveur… Ils sont devenus meilleurs.


Je te laisse méditer sur cette courte histoire!

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