Tu es aimé(e)

Tu es entouré(e), tu n'es pas seul(e)

Cher(e) toi,

Comment vas-tu? En cette journée grise d'hiver, j'ai envie de t'apporter un peu de chaleur, en partageant un trésor qui me tient particulièrement à coeur.

Tu es aimé, tu es entouré, tu n'es pas seul.

Dès mon enfance, j'ai été très entourée. J’habitais à côté de la maison de mes grands-parents, je les voyais tous les jours. Lorsqu’ils ne m’avaient vue de la journée, ils passaient voir si tout allait bien. J'ai passé toutes mes vacances soit chez des cousins, soit avec des cousins, des cousines. Je me retrouvais donc rarement seule. Puis j’ai déménagé pour mes études. Là aussi, j’étais dans une maison toujours pleine de monde. Au fur et à mesure des années, la maison a commencé à se vider, petit à petit, je me suis retrouvée un peu plus seule que je ne l’avais été. Dans un mécanisme de protection, j’ai pris mon bouclier de Wonder Woman et revêtu ma cape de Super Girl pour affronter la vie. Dès que j'étais confrontée à une difficulté, je rentrais dans mon costume, prête à terrasser tous les obstacles. Parfois, c'était facile et je remportais la bataille haut la main, sans aucune éraflure. Parfois, l’épreuve s'avérait longue, pénible. J’avais beau déployer toutes mes forces, mes super-pouvoirs, je n’arrivais pas à bout de l’épreuve. Je finissais par m'effondrer et restais à terre un certain temps. A aucun moment il ne m’arrivait de crier à l’aide. Et pourtant… Je ne suis pas seule. Ma famille s’est toujours montrée présente, en toute occasion ; ma famille est toujours présente.

Je te le disais dans une de mes récentes lettres, ce début d'année n'a pas été de tout repos, après que je me sois fait remercier. J’étais écœurée par le monde de l’entreprise, je me retrouvais en plein questionnement sur mon avenir. Je voyais le verre à moitié vide: qu'est ce que j'allais devenir? Comment j'allais retrouver un nouvel emploi? Est-ce que j'allais y parvenir? J'étais submergée par le doute, la peur du lendemain... Un soir, alors que j'étais en ligne avec une de mes tantes, elle m'a trouvé déprimée. Nous avons longuement discuté, mon oncle et elle m'ont remonté le moral. Après ce coup de fil, j'allais déjà mieux. Le lendemain, je recevais des messages de d'autres membres de la famille pour prendre de mes nouvelles...

Comment avais-je pu oublier ne serait-ce qu'une seconde que je n'étais pas seule!

Toi aussi, tu n’es pas seul. Tu es aimé, tu es entouré. Lorsque tu traverses des moments difficiles, tu peux être enclin à te refermer sur toi-même, te sentir seul. Alors qu'il n'en est rien.

Peut-être, tu n'as pas les mêmes relations que moi avec ta famille. Soit! Tu as des amis, des personnes qui t'aiment, des personnes pour qui tu comptes. Dans ces phases de creux, crie à l'aide, tourne-toi vers elles. Tu n'as ni amis, ni famille? Alors, des connaissances, des collègues... Et si ce n'est pas le cas, n'ait aucune honte à te tourner vers des associations, des spécialistes (coach, thérapeute, psychologue, etc.). Tu n'es pas seul.

Tu es aimé, tu es entouré. Dans les moments de réjouissance, partage avec ces personnes ta joie. Il n’y a pas de joie plus grande, je trouve, que de voir les autres se réjouir pour toi, avec toi. Je fais référence à ces personnes qui se réjouissent pour toi avec sincérité. Quand tu es triste, lorsque tu traverses des moments éprouvants, ouvre-toi également à ton entourage, amis, famille, et autres, partage ce poids avec eux.

Tu verras que si tu tends la main, tu trouveras toujours une personne pour la prendre. Ce ne sera pas forcément celle à laquelle tu t'attends. Laisse-toi surprendre par cette main tendue. L’aide ne vient pas toujours d'où on pense...

Tu es aimé, tu es entouré. Garde précieusement ce trésor auprès de toi.

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